Zeev Sternhell :  » profondément étranger au nationalisme », selon Philippe Gumplowitz

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CHRONIQUES POUR LA PAIX : ZEEV STERNHELL nous a quittés, une certaine conscience d’Israël et du peuple Juif s’en est allée. Cet historien novateur avait apporté un nouvel éclairage sur l’origine du fascisme en Europe. Cet homme des Lumières se battait pour préserver un peu de raison politique dans un pays et une région en train de la perdre. Ce patriote s’est engagé sans cesse pour défendre la démocratie et a soutenu sans discontinuer les forces de paix au Moyen-Orient. Il avait reçu le prix Israël, la reconnaissance culturelle et scientifique la plus prestigieuse du pays, en 2008.

Pour évoquer le grand historien, PAUL OUZI MEYERSON s’entretient avec PHILIPPE GUMPLOWITZ qui a collaboré avec lui à plusieurs reprises.

PHILIPPE GUMPLOWITZ est universitaire, historien et musicien. Il a codirigé l’ouvrage «Faiseurs d’histoire» aux PUF en 2016 et publié «Les résonnances de l’ombre» en 2012 chez Fayard.

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Philippe Gumplowitz se souvient que Zeev Sternhell était « un combattant, un homme vigilant. Il était extraordinairement attachant avec une grande force d’argumentation qu’il mettait autant au service de la défense de la légitimité d’Israël qu’à la critique de la politique de son gouvernement ».
Etait-il une conscience d’Israël ? C’est une évidence pour Philippe Gumplowitz qui souligne : « il avait au coeur le sionisme des fondateurs de l’Etat et estimait que pas un peuple au monde n’avait plus besoin d’un ciel au dessus de sa tête et d’une terre sous ses pieds que le peuple juif. S’il croyait en la souveraineté, cela ne l’empêchait pas d’avoir une méfiance viscérale vis-à-vis du nationalisme avec son idolâtrie des racines et sa xénophobie ».

 

Extrait  de son  livre « Aux origines d’Israël » (page 524-éditions Fayard 1995) :
«La colonisation des territoires occupés menace la société mais, comme tous les colonialismes avant lui, celui qu’Israël impose aux Palestiniens ne manquera pas de prendre fin. La seule chose dont on n’est pas sûr aujourd’hui c’est le prix moral et politique que devra payer la société pour venir à bout de la résistance que ne manquera pas d’opposer le noyau dur des colons à toute solution raisonnable et équitable». 
(Photo de Zeev Sterhell)

 

 

 

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