CHRONIQUES POUR LA PAIX – DANIEL SHEK, ancien ambassadeur d’Israël en France, répond aux questions de PAUL OUZI MEYERSON pour faire le point sur la situation politique en Israël. Est-ce que ce pays va se doter enfin d’un nouveau gouvernement ? Sinon, de nouvelles élections pourraient se tenir prochainement et ce serait les quatrièmes en un an ! D’où vient cette difficulté à constituer un exécutif qui devra gérer une crise grave dans l’urgence ? N’oublions pas que là-bas, comme ici, la mobilisation est à l’ordre du jour contre le coronavirus.
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Daniel Shek rappelle qu’il n’y a qu’une seule solution pour résoudre la crise politique en Israël car aucun des partis ne possède une majorité de députés à la Knesset : « il faut que Benny Gantz et Benyamin Netanyahou s’entendent pour former un gouvernement d’urgence nationale »(1). L’ ancien ambassadeur aurait souhaité, comme l’ensemble des israéliens, que « le monde politique se consacre exclusivement à rechercher des solutions médicales, éducatives, économiques et sociales pour endiguer l’épidémie ».
Pour Daniel Shek, les blocages à la constitution d’un gouvernement d’union « sont uniquement liés à l’avenir judiciaire de Netanyahou, là réside le scandale ». L’ambassadeur souligne que dans la loi israélienne « rien n’a été prévu qui permet de dépasser une crise politique comme celle que nous connaissons ».
(1) L’émission « Chroniques pour la paix » a été enregistrée avec DANIEL SHEK le vendredi 17 avril 2020. Le lundi 20 avril Gantz et Netanyahou tombaient, enfin, d’accord pour créer un gouvernement d’urgence nationale.
