L’extrême droite a peur de (Benny) Begin

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Selon le quotidien israélien de droite Makor Rishon (daté du 6 février), l’accord de non-belligérance qui était respecté par les deux grands partis de droite, le Likoud dirigé par Benyamin Netanyahou et Habaït Hayéhoudi (La Maison juive) dirigé par Naftali Bennett, a volé en éclats. Le casus belli serait la nomination par Netanyahou de Benny Begin (le fils de Menahem Begin) à la onzième place sur la liste des candidats du Likoud, ce qui assure son retour à la Knesset – et, éventuellement, au gouvernement si Netanyahou remportait des élections.

Explication: Benny Begin, s’il n’a rien d’un homme de gauche (sur la question des implantations israéliennes en Cisjordanie, ses positions sont même très droitières), est connu pour son farouche attachement à la démocratie et aux règles du droit. Les ultra-nationalistes craignent donc que le retour de Begin aux affaires signifie l’abandon de leur projet d’interpréter la «judéité» de l’Etat d’Israël dans un sens discriminatoire envers les citoyens non juifs. Une telle perspective suffit, semble-t-il, pour que Bennett et ses amis du mouvement des implantations déclarent la guerre à Netanyahou.

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