-CHRONIQUES POUR LA PAIX-
Vous savez certainement remarqué que les juifs et les non juifs qui défendent Israël disent souvent que «c’est le seul pays démocratique de la région». D’autres personnes objectent que «l’on ne peut pas occuper les territoires palestiniens, contrôler militairement sa population et se définir comme un état démocratique». Certains observateurs ajoutent que «le clergé Juif a trop de pouvoir en Israël, les ultra-orthodoxes vivent au crochet du pays sans contribuer à l’armée».
Complétons ces critique en soulignant que les partis nationalistes-religieux des ministres Ben Gvir et Smootrich ne partagent pas les idéaux de la Déclaration d’indépendance d’Israël qui promet «un État Juif et Démocratique». Ces partis réactionnaire et d’extrême droite, qui représentent autour de 15 % de la population, préfèrent la Thora et la Halakha et s’identifient davantage avec le Royaume de David. «La démocratie c’est pour les goyim» disent-ils !
Pourtant les valeurs démocratiques continuent d’animer la majorité du peuple d’Israël, ses institutions d’état et son armée de citoyens ! Et il y a pour preuve les grandes manifestations qui se déroulent en ce moment à Jérusalem et à Tel-Aviv alors que, depuis 6 mois, une guerre terrible se poursuit contre les terroristes du Hamas et du Hezbollah. Malgré la souffrance des massacres du 7 octobre et le choc de la prise d’otages, des dizaines de milliers d’israéliens sont encore capables d’exprimer leurs opinions dans la rue. Et puis, chers auditeurs, rappelons nous l’année dernière l’incroyable mobilisation du pays pendant des semaines contre le projet de réforme de la justice, quand le gouvernement Netanyahou voulait limiter les libertés publiques dans le pays…
Alors, aujourd’hui qui descend dans la rue et pourquoi ? Peut on vraiment exprimer des revendications alors que se déroulent des combats sanglants et incertains ? PAUL OUZI MEYERSON interroge, sur ces sujets , une personne qui est intimement liée à ces événements. Il s’agit d’Elizabeth GARREAULT.
Elizabeth GARREAULT vit à Jérusalem où elle est engagée dans le combat social et politique depuis de nombreuses années. Elle a été candidate aux municipales dans la capitale d’Israël.
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