Retour de voyage en Israël et en Palestine

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Dans le cadre d’une situation politiquement bloquée, le voyage de JCall  qui s’est déroulé en Israël et en Palestine du 28 avril au 4 mai 2013 a réuni une centaine de ses membres venus de d’Allemagne, de Belgique, de France, de Hollande, d’Italie et de Suisse pour une visite d’information concernant  les questions sécuritaires, la situation des Arabes israéliens, la position  actuelle de l’Autorité palestinienne, l’évolution politique autour et dans Jérusalem, la question des implantations juives…

 

Une visite qui se voulait ouverte sur un large spectre politique :

 

– Côté israélien, rencontres avec des colons représentatifs de mouvements divers ; des habitants de Sdéroth, le maire de la ville et l’officier en charge de sa sécurité ; à la Knesset, des députés de toutes tendances, de Reuven Rivlin (Likoud) à Nitzan Horowitz (Meretz) ; des responsables et des membres du Centre judéo-arabe de Guivat Haviva et, à Nazareth, des personnalités arabes de la ville ; des militants œuvrant à la solution “deux peuples / deux États”.

 

– Côté palestinien, entretiens avec le Premier ministre Salam Fayyad, Saman Khoury qui a participé à l’initiative de Genève, des habitants d’un camp de réfugiés aux abords de Bethléem, et un tour de la ville-fantôme de Hébron dont la rue centrale aujourd’hui gardée par l’armée a été évacuée de ses résidents.

 

– Et débats avec plusieurs analystes, qu’ils soient historiens comme Elie Barnavi, experts en géo-politique comme Shaul Ariéli ou journalistes comme Marius Schattner ou Charles Enderlin.

 

Le résultat de ces rencontres, des interventions d’intellectuels et militants associatifs (dont Dani Dayan, l’ancien président du Conseil des implantations en Judée-Samarie et Avraham Burg, l’ancien porte-parole de la Knesset) et des débats qui les ont accompagnées, ne fait que confirmer le sentiment d’urgence qui a présidé à la création de JCall :  la colonisation et l’extension des implantations ruinent la crédibilité d’Israël, entravent la poursuite des négociations et rendent de plus en plus problématique la solution à deux États, solution autour de laquelle se confirme un large  consensus en Israël et que viennent relancer les récentes propositions de la Ligue arabe.

 

Nous revenons porteurs d’une double demande  formulée par les démocrates israéliens :

une demande adressée aux Juifs de la diaspora  pour les engager à prendre conscience du pouvoir grandissant des colons, qui met en danger tant le caractère démocratique d’Israël que les valeurs qui nous sont communes ;

une demande adressée à la communauté européenne pour qu’elle exprime son souci de l’avenir d’Israël et intervienne avant que la solution “deux peuples / deux États” ne soit radiée de facto sur le terrain en mettant très vite tout en œuvre pour empêcher l’extension de la colonisation.

 

Un constat assez sombre mais dont tout espoir n’est pas encore exclu, assorti d’un sentiment de course contre la montre, afin que se dessine pour tous un avenir qui ne soit pas sanglant.

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