Israël et l’hommage à Mandela: une décision inexplicable

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La décision prise par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de ne pas assister à la cérémonie en l’honneur de Nelson Mandela est inexplicable. Le gouvernement d’Israël s’exclut lui-même de l’hommage rendu par la communauté internationale à l’un des hommes les plus respectés de notre époque. Cette absence survient à un moment où l’Etat juif a plus que jamais besoin d’être présent sur la scène internationale. Le prétexte financier, avancé par par le premier ministre, ajoute à tout cela une touche de ridicule.

Le comportement incompréhensible de M. Netanyahou suscitera sans doute la honte et la réprobation chez tous les véritables amis de l’Etat d’Israël. Il remplira de joie, en revanche, les antisionistes acharnés qui veulent faire croire (faussement) que Mandela assimilait la politique israélienne à la politique d’apartheid. S’il fallait encore une preuve que les dirigeants actuels de l’Etat d’Israël sont capables de nuire aux intérêts essentiels de leur pays, elle nous est apportée ici de la manière la plus éclatante.

Le président de l’Etat d’Israël, Shimon Pérès (dont l’absence des cérémonies en Afrique du Sud est expliquée par des raisons de santé, bien que selon d’autres sources elle résulte des manœuvres de dernière minute au sein des services du premier ministre), déclarait à l’annonce de la mort de Nelson Mandela: «Le monde a perdu un grand dirigeant qui a changé le cours de l’histoire». Israël et l’ensemble des pays du Proche-Orient ont besoin, eux aussi, de dirigeants capables de changer «le cours de l’histoire».

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