Edgar Laloum : « éduquer pour la paix au nom de ce qui rapproche juifs et arabes »

Facebook
Twitter

CHRONIQUES POUR LA PAIX – Que peut faire l’éducation pour la paix ? EDGAR LALOUM répond aux questions de Paul Ouzi MEYERSON à l’occasion de la sortie de son livre de réflexions «Les amandiers en fleurs de Jérusalem» paru aux éditions la Boîte à Pandore.

Edgar Laloum est franco-israélien. Educateur spécialisé à Jérusalem pendant trente ans, il a pris en charge de jeunes israéliens puis des jeunes palestiniens fragilisés. Il vit maintenant en Seine-Saint-Denis où il poursuit son activité d’éducateur et son combat pour la paix entre israéliens et palestiniens.

 

CLIQUER SUR LES LIENS CI-DESSOUS POUR ÉCOUTER 

PARTIE 1 : « Beit Haam à Jérusalem ou la fracture identitaire des jeunes juifs orientaux »

Chroniques pour la Paix. L’émission en direct sur Radio J

 

Partie 2 : « De Beit Jalla à Aubervilliers, évincer le langage de la haine contre Israël »

Chroniques pour la Paix. L’émission en direct sur Radio J  

 

 

Extraits du livre d’Edgar Laloum : « Les amandiers en fleurs de Jérusalem »

… »Il a d’abord été important pour moi de m’investir dans la contribution à la justice sociale, ce qui était au coeur de notre action à Beit Haam et au centre de ma volonté d’action. Mais une autre cause m’importait au plus haut point, celle de la résolution du conflit Israël-Palestine. Et ces deux causes sont à mes yeux intimement liées. On était au début des années quatre-vingt. Les jeunes qu’on rencontrait étaient pour la plupart issus de familles qui venaient des pays arabes, Irak, Maroc, Yémen. Ils avaient développé un antagonisme anti-arabe absolument effrayant. Pour moi, il était clair à ce moment-là que leur développement adolescent souffrait d’une profonde blessure identitaire. »…

… »Quand s’est présentée l’opportunité de créer des passerelles entre les jeunes Palestiniens et Israéliens, nous avons développé des activités de rencontres et de séjours en commun. Tous ont pu se rendre compte à quel point la proximité était grande entre eux. »…

… »Maintenant à Aubervilliers, la question de comprendre le niveau de haine que soulevait le conflit du Proche-Orient auprès de la jeunesse des quartiers populaires me paraissait essentielle. »…

… »Ce qui est confondant aussi, c’est le réveil soudain des gauches diverses des pays occidentaux qui s’empressent, de nouveau, à prendre fait et cause de manière unilatérale pour la cause palestinienne. Ils n’ont toujours pas compris que l’action véritable à soutenir dans cette région est celle des militants pour la Paix des deux camps qui tentent désespérément, dans un silence assourdissant, de maintenir des liens de respect mutuel  pour convaincre l’ensemble de leur peuple respectif d’une coexistence possible. »…

 

Facebook
Twitter

Tribune Libre

Agenda

Atlas du conflit Israélo-Arabe

Communiqué

Facebook

Newsletter