CHRONIQUES POUR LA PAIX- Colette Avital, diplomate, ambassadrice d’Israël, député travailliste à la Knesset (parlement) pendant 10 ans, répond aux questions de Paul Ouzi Meyerson. Sujet d’actualité : l’attaque massive du Hamas sur le Sud d’Israël, l’exaspération d’une partie de la population et les frictions au sein du gouvernement Netanyahou dans la perspective des élections législatives de 2019.
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Chers lecteurs, nous ne reviendrons pas sur les bombardements du Hamas qui ont terrorisés les populations du sud d’Israël pendant plusieurs jours, entraînant morts, blessés et destructions. Nous allons plutôt essayer de comprendre pourquoi le gouvernement Netanyahou n’a pas donné son feu vert à Tsahal, l’armée de défense d’Israël, d’intervenir militairement contre les groupes paramilitaires de Gaza et a, par la suite, accepté une trêve avec le Hamas. Cette « trêve » a entraîné la démission du Ministre de la défense, Avigdor Lieberman (nationaliste russophone laïc) et les menaces de Naphtali Benett (nationaliste religieux), l’un et l’autre faisant parti de la coalition de droite au pouvoir à Jérusalem. Sur le terrain, simultanément, une partie de la population du Sud d’Israël manifestait son exaspération devant “l’incapacité du gouvernement d’assurer sa sécurité”.
Pour analyser cette crise politique nous avons demandé à COLETTE AVITAL de répondre à nos questions. Colette Avital a été diplomate puis ambassadrice d’Israël. Pendant plus de 10 ans, elle a été députée du parti travailliste à la Knesset, le parlement israélien.
