Stanley Fischer, ancien économiste en chef de la Banque mondiale, est depuis 2005 le gouverneur de la Banque d’Israël. Universellement respecté et admiré, on lui attribue un rôle décisif dans la remarquable tenue de l’économie israélienne au cours de la crise économique mondiale. Ayant décidé de prendre sa retraite à la fin du mois de juin 2013, Stanley Fischer a entrepris une série de rencontres d’adieu. Dans ce contexte, il a accordé le 3 juin 2013 une interview au quotidien économique israélien Globes, où il parle de finances mais aussi de politique. Extrait:
Dépenser davantage pour la défense nationale, ce n’est pas la seule option. Nous devons parvenir à des accords avec nos voisins, y compris avec les Palestiniens. Je n’accepte pas la formule selon laquelle «nous n’avons pas de partenaire pour la paix». Si on prononce une telle phrase, on indique par là que l’on pas disposé soi-même à faire la paix. Nous devons rechercher le partenaire et l’allié. Ce processus aura une forte influence positive sur l’économie et sur le niveau de vie. Une des raisons pour lesquelles des investisseurs ne viennent pas ici, c’est que ce qu’ils voient à la télévision leur fait peur. Nous devons tenter de changer la situation, de manière plus pro-active.
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