Or, il ne faut pas s’y tromper : Marine Le Pen reste à la tête d’un parti qui n’a aucunement changé en profondeur, toujours marqué par le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme. Les exemples de ses immuables turpitudes ne manquent pas ces derniers jours : déclaration sur la rafle du Vel d’Hiv, nomination tardivement “corrigée” d’un négationniste admirateur de Faurisson à la présidence par intérim du FN, volonté affichée d’interdire l’abattage rituel (première mesure prise contre les Juifs par les nazis en 1933, déjà, au nom, bien sûr, de la “protection des animaux”) …
Face à celle qui veut par ailleurs “faire sortir la France de l’Euro”, de Schengen et de l’Europe (pourquoi pas aussi du système solaire ?), un jeune candidat républicain a été désigné démocratiquement par les électeurs : Emmanuel Macron.
On peut ne pas être d’accord avec toutes ses propositions, lui reprocher tel ou tel aspect de sa personnalité, de son CV ou de son programme … Il demeure : c’est un républicain convaincu, un vrai défenseur des valeurs morales et démocratiques auxquelles nous adhérons, et également le partisan clair et déterminé d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Il est donc indispensable de voter pour lui, sans prétexter par l’abstention une fausse “neutralité” qui, de facto, favorise mathématiquement la candidate du FN.