Nous soutenons la conférence internationale de Paris sur le Proche-Orient

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Après toutes ces années où se sont succédé entre Israéliens et Palestiniens négociations avortées et périodes de violence, nous  accueillons favorablement toutes les initiatives dont l’objectif est de faire progresser une solution à ce conflit.  C’est pourquoi nous soutenons l’initiative française de réunir à Paris, le 15 janvier prochain, pour la seconde fois, une conférence internationale sur le Proche-Orient, en présence et avec le soutien de représentants officiels de 70 pays, dont beaucoup de ministres des Affaires étrangères.

L’absence à la précédente séance de cette conférence, en juin, de représentants israéliens et palestiniens était peut-être une étape nécessaire, dans un premier temps, pour permettre aux différentes commissions d’avancer dans leurs travaux, compte tenu du degré de méfiance réciproque existant entre eux, et de leur incapacité, de part et d’autre, à accepter les compromis nécessaires à une solution. Il est regrettable que cette absence persiste lors de la prochaine rencontre car il est évident pour tout le monde, et en premier lieu pour les organisateurs, qu’il sera difficile d’avancer sans la présence des principaux intéressés, qui sont les seuls en mesure de résoudre le conflit.

Depuis le temps que des négociations ont été menées, les paramètres d’une solution sont connus de tous. Cette conférence aura le mérite de s’efforcer de les formaliser afin qu’ils puissent, le jour venu, servir de cadre de référence aux futurs négociateurs. Elle définira aussi l’engagement international nécessaire pour accompagner les protagonistes dans un processus qui sera long et compliqué. Cet engagement aura, on le sait, des dimensions d’ordre économique et sécuritaire qui seront sans doute indispensables pour qu’Israéliens et Palestiniens tentent enfin le pari de la paix après avoir pris si souvent celui de la guerre.

Il est dans l’intérêt d’Israël, comme  dans celui de la future Palestine, que soit mis fin à un statu quo qui est en train de compromettre lentement la solution à deux États et est source, au sein des deux populations, d’un désespoir dont s’alimentent les extrémistes de tous bords.

La communauté internationale a sur d’autres conflits, on le sait, trop souvent brillé par son absence et son manque de volonté. Comment pourrait-on aujourd’hui lui faire le reproche de prendre une telle initiative, avec le soutien de pays alliés et amis d’Israël ?  Donnons à cette conférence toute sa chance.

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