Le Premier ministre français Manuel Valls se rendra du 21 au 24 mai en Israël puis dans les territoires palestiniens, ont annoncé mardi ses services, sur fond de reprise des hostilités à Gaza et d’initiative française pour relancer le processus de paix.
Le Premier ministre français Manuel Valls se rendra du 21 au 24 mai en Israël puis dans les Territoires palestiniens, ont annoncé mardi ses services, sur fond de reprise des hostilités à Gaza et d’initiative française pour relancer le processus de paix.
L’objectif de ce déplacement est “politique d’abord”, avec des entretiens diplomatiques “dans un contexte de relance des efforts de la France pour parvenir à un accord de paix fondé sur une solution à deux états”, indiquent les services du Premier ministre dans un communiqué.Paris tentera fin mai de relancer le processus de paix israélo-palestinien, au point mort, en organisant une réunion ministérielle internationale qui pourrait, en cas de succès, déboucher sur un sommet international avant la fin de l’année.Au préalable, la France devra sans doute aplanir ce que le président François Hollande a appelé une “incompréhension” avec Israël : l’adoption par le conseil exécutif de l’Unesco mi-avril, avec la voix de la France, d’une décision sur la “Palestine occupée” visant à “sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est”. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, que M. Valls doit rencontrer le 23 mai, a condamné un texte “absurde”.Autres objectifs du voyage selon Paris: “économique et de coopération”, avec des rencontres avec des acteurs économiques. Et “culturel et de mémoire”, avec des déplacements sur des lieux symboliques, selon le communiqué.Le Premier ministre français sera à Jérusalem les 22 et 23 mai, où il rencontrera successivement l’ancien président Shimon Peres et l’actuel président Reuven Rivlin, puis le chef de l’opposition, le travailliste Isaac Herzog et enfin M. Netanyahu.Le 24 mai il se rendra à Ramallah, où il rencontrera le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah.
Avec AFP