Le ministre français des Affaires étrangères a officialisé l’ouverture fin mai d’un sommet international afin de relancer le processus de paix. Vingt pays sont invités parmi lesquels ne figurent ni Israël ni les représentants des territoires palestiniens.
Une vingtaine de pays, l’Union européenne et l’ONU, feront partie des invités, mais pas les Israéliens ni les Palestiniens, a-t-il précisé aux quotidiens français Libération, américain Wall Street Journal, israélien Haaretz et panarabe Al Quds al Arabi.
«L’établissement de deux États, israélien et palestinien»
Le chef de la diplomatie française a ajouté que cette réunion pourrait permettre de préparer, en cas de succès, un sommet international au deuxième semestre 2016, en présence cette fois des dirigeants israélien et palestinien. «Les parties sont plus éloignées que jamais», a admis Jean-Marc Ayrault, mais «il n’y a pas d’autre solution au conflit que l’établissement de deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte en paix et en sécurité avec Jérusalem pour capitale partagée».
«On ne peut rester sans rien faire, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard», a-t-il ajouté, précisant que les discussions de Paris repartiront «sur la base de l’initiative de paix arabe de 2002», qui avait été rejetée par les Israéliens.
Cette initiative, dont l’Arabie Saoudite a été l’auteur, prévoyait un retrait total des Israéliens des territoires occupés et un règlement de la question des réfugiés palestiniens.