Alain Finkielkraut dans le JDD du 14/2/2014 : « Je critique Israël, mais je ne m’excuse pas d’Israël ».
Rappel de son « attachement viscéral » à Israël, sans oublier de mentionner pour autant qu’il est signataire de JCall.
Le sujet de l’identité n’est-il pas celui où l’on vous caricature le plus ?
“Dans les années 1980, les Français ne devaient pas se réclamer de leur identité, c’était soit anachronique, soit antipathique puis, quand Jean-Marie Le Pen est arrivé, c’est devenu impossible. L’identité juive était, en revanche, bien portée. Ce n’est plus le cas car il nous faut maintenant répondre des « crimes » d’Israël. Il m’arrive d’être pris à parti à cause de mon amour « viscéral » d’Israël. Je suis pourtant signataire de JCALL [European Jewish Call for Reason] et je soutiens, depuis 1980, l’option des deux États. Mais aujourd’hui, on ne peut être juif dans l’espace majoritaire qu’en s’excusant d’Israël. Je critique Israël, mais je ne m’excuse pas d’Israël. Donc, c’est vrai : je suis caricaturé à la fois en tant que juif et en tant que Français puisqu’on dit que je vais rejoindre les identitaires.“
Pour accéder à la totalité de l’entretien :
http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Alain-Finkielkraut-Nous-nous-mentons-a-nous-memes-633951?fb_action_ids=720986251254748&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map=[306320969508838]&action_type_map=[%22og.recommends%22]&action_ref_map=[]