Replay de l’émission « Un Oeil sur le monde » du 1er novembre
Après avoir rappelé le traumatisme subi par la population israélienne suite au pogrom commis par le Hamas le 7 octobre dans les kibboutz et les villes du sud du pays, au cours duquel ont été assassinés de façon barbare plus de 1400 personnes en majorité civiles, David Chemla, secrétaire général européen de JCall, explique que les dysfonctionnements, qui l’ont permis, sont la conséquence de la stratégie de Netanyahou à l’égard de l’organisation terroriste, qu’il a choisi de renforcer depuis une quinzaine d’années au détriment de l’Autorité palestinienne pour éviter d’avoir à négocier avec elle.
Quoi faire maintenant ?
Tout le pays, de la droite à la gauche, se tient aujourd’hui derrière son armée pour détruire les infrastructures militaires du Hamas, pour qu’il ne constitue plus une menace à l’avenir sur les populations du sud. Mais il faut dès maintenant, préparer un projet politique pour l’après guerre. Celui-ci consiste à rassembler une coalition internationale, comprenant les pays arabes en paix avec Israël, les Etats-Unis, l’Europe – où la France doit avoir un rôle central – pour mettre en place un plan Marshall pour réhabiliter la bande Gaza avec, dans une phase transitoire, un contrôle par la coalition. Et en même temps entamer des négociations pour une solution définitive du conflit afin d’aboutir à la création d’un Etat palestinien à côté d’Israël.
