Meïr Waintrater : « le devoir de défendre le principe de l’État juif et démocratique et les institutions qui l’incarnent »

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CHRONIQUES POUR LA PAIX –  Meïr Waintrater est président de l’organisation JCall. Longtemps il a dirigé la rédaction de L’Arche, « le mensuel du judaïsme français ». C’est également un historien de l’antisémitisme. Il répond aux questions de Paul Ouzi MEYERSON sur le droit des Juifs de diaspora de prendre position sur les questions politiques qui se posent en Israël, notamment lors des élections législatives et gouvernementales, comme celles prévues le 17 septembre prochain (Knesset).

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Il n’y a pas que les israéliens qui se soient lancés dans la campagne des élections à la Knesset le 17 septembre prochain. De nombreuses organisations juives de Diaspora, de droite comme de gauche, soutiennent leurs champions en Israël et critiquent leurs adversaires. Ainsi, on a pu entendre un député des Français de l’étranger appeler ses coreligionnaires à voter pour (c’est une  citation) «mon grand ami Benyamin Netanyahou». Ou alors, une puissante organisation juive américaine, proche des Démocrates, encourager à faire barrage au Premier Ministre israélien sortant.

Peu de pays mobilisent ainsi des forces politiques et des personnalités extérieures au jeu démocratique d’une Nation souveraine. Ou alors, cela s’intitule de «l’ingérence». Mais, il semblerait que la Diaspora juive ait un droit de regard sur la vie démocratique de l’Etat hébreu. Est-ce normal? Puis-je, à Paris, New York ou Moscou, intervenir dans une élection à Jérusalem et soutenir de loin, sans être citoyen, un candidat ou un parti? Après tout le sionisme, c’est de soutenir et s’investir dans une solution nationale et territoriale pour l’autodétermination du peuple juif, pas de promouvoir de loin la candidature de Ben Gourion ou de Jabotinsky!

Voilà les questions complexes que nous avons posées à Meïr Waintrater dans l’interview ci-dessus. Pour lui, « fondamentalement, Israël se définit comme l’État du peuple juif dans son ensemble. Il est donc naturel que des Juifs s’expriment sur l’avenir d’Israël, dont les dirigeants ne manquent pas de faire appel à leur soutien ». Le président de JCall ajoute que « si des Juifs, sionistes et solidaires de l’État hébreu, estiment que quelque chose ne va pas politiquement et socialement dans le pays, il est de leur devoir de tirer le signal d’alarme ». Meïr Waintrater estime « qu’il faut relire le texte fondamental qu’est la Déclaration d’Indépendance de l’État d’Israël du 14 mai 1948. Son caractère juif ET démocratique y est clairement évoqué ». Mais il tient à préciser que « ce n’est pas à nous de dire aux Israéliens pour qui ils doivent voter. Chacun est responsable. Cependant, nous avons le droit et le devoir de défendre les valeurs fondamentales d’Israël et les institutions qui les incarnent ».

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