David Chemla répond à « L’Express » au sujet du Boycott

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David Chemla, Secrétaire général européen de l’Association JCall, a répondu aux questions de l’hebdomadaire français « L’Express ». Extraits…

 

Contre le boycott…

Hors d’Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L’ONG B’nai Brith et le Congrès Juif Mondial accusent le mouvement d’antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l’appel au boycott « crée une fois de plus une exception pour Israël », expliquant que « bien d’autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives », dont « la Chine pour sa présence au Tibet ». Plus mesuré, DAVID CHEMLA,  secrétaire général européen de l’association  JCall, dit « comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d’étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d’acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L’Express, JCall ne soutient pas le boycott. L’association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry ». Tout en admettant qu’un échec nuirait sérieusement à l’image d’Israël.

… Et pour

Bon nombre d’autres juifs d’Israël et de la diaspora, en revanche, soutiennent le boycott. C’est le cas de plusieurs ONG israéliennes, dont La Paix maintenant (Peace Now), qui a même publié une liste des produits en provenance des colonies. L’ancien président de la Knesset Avraham Burg voit dans le boycottage « une tentative audacieuse et innovante pour réaliser des gains diplomatiques« , il salue dans cette nouvelle forme de lutte palestinienne » quelque chose de nouveau et pas si familier pour nous – la résistance non violente. » Le pacifiste relève le paradoxe de la dénonciation du boycott par les autorités israéliennes qui militent ardemment pour le maintien… de sanctions contre l’Iran et le Hamas.

Le blocage de toute avancée des négociations de paix a aussi fait changer d’avis certains contempteurs du boycott. Ainsi l’éditorialiste de Haaretz Gideon Levi, qui le jugeait contre-productif, estime désormais que c’est une action « patriotique » pour faire bouger le gouvernement Netanyahu…

Cliquer pour lire tout l’article de « L’Express » sur le boycott des entreprises installées dans les territoires occupés.

 

Contre le boycott…

Hors d’Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L’ONG B’nai Brith et le Congrès juif mondial accusent le mouvement d’antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l’appel au boycott « crée une fois de plus une exception pour Israël », expliquant que « bien d’autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives », dont « la Chine pour sa présence au Tibet ». Plus mesuré, David Chemla, secrétaire général européen de l’association JCall, dit « comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d’étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d’acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L’Express, JCall ne soutient pas le boycott. L’association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry ». Tout en admettant qu’un échec nuirait sérieusement à l’image d’Israël.

… Et pour

Bon nombre d’autres juifs d’Israël et de la diaspora, en revanche, soutiennent le boycott. C’est le cas de plusieurs ONG israéliennes, dont La Paix maintenant (Peace Now), qui a même publié une liste des produits en provenance des colonies. L’ancien président de la Knesset Avraham Burg voit dans le boycottage « une tentative audacieuse et innovante pour réaliser des gains diplomatiques », il salue dans cette nouvelle forme de lutte palestinienne » quelque chose de nouveau et pas si familier pour nous – la résistance non violente. » Le pacifiste relève le paradoxe de la dénonciation du boycott par les autorités israéliennes qui militent ardemment pour le maintien… de sanctions contre l’Iran et le Hamas.

Le blocage de toute avancée des négociations de paix a aussi fait changer d’avis certains contempteurs du boycott. Ainsi l’éditorialiste de Haaretz Gideon Levi, qui le jugeait contre-productif, estime désormais que c’est une action « patriotique » pour faire bouger le gouvernement Netanyahu.

Hors d’Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L’ONG B’nai Brith et le Congrès juif mondial accusent le mouvement d’antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l’appel au boycott « crée une fois de plus une exception pour Israël », expliquant que « bien d’autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives », dont « la Chine pour sa présence au Tibet ». Plus mesuré, David Chemla, secrétaire général européen de l’association JCall, dit « comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d’étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d’acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L’Express, JCall ne soutient pas le boycott. L’association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry ». Tout en admettant qu’un échec nuirait sérieusement à l’image d’Israël.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-le-boycott-commence-a-faire-peur-a-israel_1320947.html#lFV4b2STbx9LP5mI.99Hors d’Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L’ONG B’nai Brith et le Congrès juif mondial accusent le mouvement d’antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l’appel au boycott « crée une fois de plus une exception pour Israël », expliquant que « bien d’autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives », dont « la Chine pour sa présence au Tibet ». Plus mesuré, David Chemla, secrétaire général européen de l’association JCall, dit « comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d’étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d’acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L’Express, JCall ne soutient pas le boycott. L’association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry ». Tout en admettant qu’un échec nuirait sérieusement à l’image d’Israël.En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-le-boycott-commence-a-faire-peur-a-israel_1320947.html#lFV4b2STbx9LP5mI.99

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